Rare : psyché en acajou à 3 panneaux. Début XXeme

Rare et beau psyché en acajou sur pieds et roulettes en laiton. 
 
Il ouvre par trois panneaux, ce qui permet de s'admirer sous toutes les coutures d'un seul coup d'oeil. Cela a aussi l'avantage de créer, lorsqu'il est ouvert, une ambiance très chic et élégante. Il est de belle facture : en acajou avec filet marqueté tout le long des montants. La corniche, très travaillée, propose un rappel de marqueterie elle aussi.
 
Les deux panneaux latéraux se referment en pivotant sur leur épaisses charnières en laiton doré d'origine et viennent occulter le panneau central. Une petit système de femerture en laiton (plus récent je pense) permet de les maintenir bien fermés. Ils offrent alors leur dos en bel acajou flammé aux regards, faisant du psyché un objet esthétique en toutes circonstances. Les pieds courbés et cannelés sont chaussés de laiton et montés sur roulettes, ce qui permet de le déplacer.
 
Car les glaces sont début XXeme, dites au mercure (en fait à l'étain) et entièrement biseautées. Elles sont donc épaisses et légèrement piquées, passées à quelques endroits, c'est ce qui fait tout le charme des ces miroirs au reflets chaleureux. Mais elles n'ont ni fissure, ni manque. Et on s'y reflète parfaitement. Le miroir principal, monté sur un ingénieux système en laiton (voir photo), pivote aussi sur lui-même, pour se mirer de bas en haut ou vice versa.
 
Les papillons en laiton sont très jolis. Le dos est panneauté en acajou. On note quelques sauts de plaquage minimes ici et là, quelques traces d'usure (il a plus de 100 ans). Il faut qu'il soit bien droit, pour maintenir les miroirs ouverts.
 
H : 177 cm. L (fermé) : 76 cm. Largeur (ouvert) : 145 cm. Prof (aux pieds) : 58 cm. 
Panneau latéral : 34,5 cm (l) x 126 cm (h). 
 
Paiement à l’enlèvement. Le prix est ferme, merci. Livraison possible en Ile-de-France devant chez vous pour 40 euros. A noter : ces meubles sont vintage, donc anciens ; ils ont nécessairement des marques d’usure, ou des petites restaurations effectuées par leurs propriétaires successeurs.